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Chants de lumières

Compositrices des XIXème, XXème et XXIème siècles, mélodies pour voix, flûte(s) et harpe

Josephine STEPHENSON (1990)

Louise-Zoé GOUIRAND GENTIL (1861 - 1947)

Clémence de GRANVAL (1828-1907)

Grace WILLIAMS (1906-1977)

Lili BOULANGER (1893 – 1918)

Édith LEJET (1941)

Hedwige CHRETIEN (1859-1944)

Edith CANAT DE CHIZY (1950)

Rosy WERTHEIM (1888–1949)

Clémence de GRANDVAL (1828-1907)

Hedwige CHRETIEN (1859-1944)

Pauline VIARDOT (1821-1910) 

Aube

Nuit d’étoiles

Valse Mélancolique

Songs of Sleep

Reflets

De lumière et de cieux embrasés

Rêverie d’aïeules

Litanie

Trois Chansons

Villanelle

Pour ceux qui aiment

Roussignolet

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Du crépuscule jusqu'à l'aube

"La lumière et les cieux embrasés du vers de Baudelaire, empruntés à la pièce éponyme d’Edith Lejet, s’embrasent à l’orée de la nuit comme à sa sortie, désignant ainsi ce moment de bascule dont poètes et compositrices se délectent : hommage aux anciens au crépuscule de leur existence dans Rêveries d’aïeules d’Hedwige Chrétien, passage du vivant vers la mort dans la Litanie d’Edith Canat de Chizy, mais aussi éveil à l’amour, telle une aube irisée pleine de promesses, dans Awakening Galatea de Kati Agocs, teintée de soleils aux tons clairs dans Pour ceux qui aiment d’Hedwige Chrétien. Ces lumières en demi-teintes éveillent les sens et se parent des attraits de la séduction, lorsqu’elles sont associées à l’eau moirée et ses reflets, chez Rosy Wertheim notamment.

Au cœur de la nuit

La nuit, au cœur de ces jeux de lumières, est tantôt sombre et cauchemardesque, consumant le poète de Songs of Sleep de Grace Williams, tantôt le lieu d’un rêve flottant dans une indolence presque hypnotique, dans Reflets de Lili Boulanger. Elle est aussi pure, et son obscurité permet que se détachent, lumineuses, les étoiles scintillantes (Nuit d’étoiles de Gourand Gentil, À une étoile de Ferrari).

Au son des oiseaux

Les oiseaux, annonciateurs de la nuit (Roussignolet de Pauline Viardot) comme du jour, accompagnent ces traversées lumineuses, ces moments de bascule où le jour et la nuit se mêlent, ces instants où l’être humain se laisse toucher et joindre dans ce qu’il a de plus intime, dont les oiseaux se font le porte-voix.

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